Pourquoi l’alimentation avant un trail est-elle déterminante pour votre performance ?

Que vous soyez coureur débutant ou pratiquant expérimenté de trail running, l’alimentation joue un rôle clé dans votre préparation physique et votre performance le jour de la course. En effet, la nutrition précédant un effort d’endurance, comme un trail court ou un ultra-trail, conditionne non seulement votre niveau d’énergie durant toute l’épreuve, mais aussi votre confort digestif, limitant ainsi les troubles digestifs souvent redoutés par les coureurs.

Une alimentation équilibrée, riche en glucides complexes (pâtes al dente, riz blanc ou semi-complet, pommes de terre vapeur, patate douce, flocons d’avoine, pain complet ou muesli) et intégrant des protéines maigres en petite quantité, permet d’optimiser les réserves en glycogène musculaire et hépatique. Ces stocks de glycogène constituent une source énergétique essentielle pour le corps pendant une activité physique de longue durée.

Le timing alimentaire est également fondamental. Ainsi, la veille de la course, privilégiez un repas digeste, facile à digérer et pauvre en fibres, en graisses et en aliments trop sucrés ou épicés. Le petit déjeuner idéal, consommé environ 3 heures avant le départ, devrait comprendre un bol de muesli accompagné de yaourt nature maigre et quelques tranches de banane ou une tartine de pain complet avec du miel et une petite compote de fruits. Pour les collations énergétiques rapides, telles que barres, gels énergétiques ou banane, consommez-les 45 minutes à 1 heure avant la ligne de départ pour maintenir votre équilibre énergétique sans peser sur votre estomac.

Dans cet article, découvrez comment préparer au mieux votre organisme grâce à un programme nutritionnel adapté et optimisé pour la pratique du trail, afin de courir en pleine nature avec un maximum de plaisir et une performance optimale.

Table des Matières

Quels nutriments privilégier avant un trail ?

La nutrition joue un rôle essentiel pour tout pratiquant de course à pied, notamment dans la préparation d’un trail ou un ultra. Pour être au meilleur de votre forme le jour J, votre plan nutritionnel doit privilégier certains nutriments clés, particulièrement dans la semaine précédant l’épreuve.

Importance des glucides complexes

Les glucides complexes constituent la base d’une alimentation optimale avant une sortie longue ou une compétition. Contrairement aux sucres rapides, ils permettent une libération lente et progressive de l’énergie, essentielle pour maintenir vos réserves glucidiques tout au long de l’effort. Privilégiez ainsi des aliments comme le riz semi-complet, les pommes de terre vapeur, les pâtes complètes, le quinoa ou encore les flocons d’avoine. Un bol de muesli au petit déjeuner ou une soupe de légumes accompagnée d’un féculent la veille vous aideront à constituer un stock de glycogène musculaire suffisant pour une longue distance.

Le rôle des protéines maigres

Les protéines maigres sont également à intégrer dans votre alimentation avant le départ d’un trail. Leur apport est crucial pour conserver votre masse musculaire, favoriser une récupération efficace et prévenir les troubles digestifs. Par exemple, optez pour du jambon blanc, du blanc de poulet, des œufs cuits à la coque ou du fromage blanc nature. Ces aliments simples à digérer renforcent votre organisme sans peser inutilement sur votre système digestif.

Les bonnes graisses et leur apport énergétique

Ne commettez pas l’erreur d’oublier complètement les graisses ! Certains acides gras sont essentiels à votre alimentation, apportant une énergie complémentaire très utile sur une longue épreuve d’endurance. Consommez avec modération des oléagineux comme les amandes, une petite cuillère de beurre de cacahuète, ou intégrez des huiles végétales dans vos plats. Évitez cependant tout excès d’aliments riches en fibres ou en matières grasses saturées pour préserver une digestion optimale.

En suivant ces conseils simples et adaptés, vous assurerez à votre corps une alimentation saine et efficace pour performer lors de votre prochaine aventure trail.

Quels nutriments éviter avant un trail ?

La nutrition constitue un véritable pilier de la préparation d’une course de trail, mais certains aliments peuvent compromettre vos performances s’ils sont consommés juste avant l’épreuve. Voici les principaux aliments à éviter pour optimiser votre confort digestif et votre énergie.

Aliments gras, frits ou trop épicés

Avant votre sortie trail, évitez à tout prix les aliments gras tels que fritures, sauces riches ou fromages très gras. Ces produits ralentissent considérablement la digestion, imposent un effort inutile à votre organisme et réduisent la qualité de votre hydratation en sollicitant davantage d’eau pour leur assimilation. Préférez donc un repas léger, digeste, et riche en glucides complexes comme le riz semi-complet ou les pommes de terre vapeur.

Excès de fibres alimentaires

Limiter les fibres, surtout dans la semaine précédant une course longue distance ou un ultra, est un vrai conseil d’expert. Les légumineuses (lentilles, pois chiches), certains légumes crucifères (brocoli, chou, chou-fleur) et les fruits secs peuvent provoquer des troubles digestifs, inconfortables lors de la pratique du trail running. Privilégiez plutôt des légumes simples à digérer comme les courgettes ou les carottes cuites.

Aliments à index glycémique élevé

Il est également essentiel de limiter la consommation d’aliments à index glycémique élevé juste avant la course. Ces produits, tels que le pain blanc, les confitures, les boissons chocolatées ou sucrées, provoquent une élévation rapide du taux de glucide dans le sang suivie d’une baisse brutale d’énergie. Pour maintenir un niveau énergétique stable et suffisant, préférez consommer des glucides complexes, tels que ceux présents dans le quinoa, les pâtes complètes ou encore les pommes de terre vapeur.

En suivant ces recommandations simples et en établissant un plan alimentaire adapté à vos besoins, vous serez certain d’obtenir le maximum de plaisir et de performance lors de votre prochain trail.

Que manger la semaine précédant un trail ?

La semaine qui précède une course de trail est une phase clé dans votre programme nutritionnel. Durant cette période, il est crucial d’adapter progressivement votre alimentation afin d’optimiser vos réserves glucidiques pour une performance maximale le jour J.

Adapter progressivement votre alimentation : augmenter les glucides complexes

Au fil des jours précédant l’épreuve, privilégiez une augmentation progressive des glucides complexes. Ces aliments permettent une libération d’énergie lente et régulière, indispensable à votre corps pour maintenir un niveau d’énergie suffisant tout au long de l’effort. Vous pouvez consommer des féculents tels que le riz semi-complet, les pommes de terre vapeur, les pâtes complètes ou encore du quinoa. Assurez-vous également de réduire progressivement la quantité de fibres alimentaires, d’aliments gras et de produits laitiers pour une digestion optimale.

Hydratez-vous suffisamment avec de l’eau minérale, des jus de fruits frais ou des boissons énergétiques adaptées, tout en limitant les boissons trop caféinées comme le café ou le thé pour conserver un bon équilibre hydrique.

Exemple concret de menus pour la semaine avant la course

Lundi à Mercredi :

  • Petit-déjeuner : Bol de flocons d’avoine avec lait végétal, quelques fruits frais, un verre de jus d’orange.

  • Déjeuner : Blanc de poulet, quinoa aux légumes cuits, eau plate.

  • Collation : Yaourt nature avec du miel ou petite poignée d’amandes.

  • Dîner : Poisson blanc cuit vapeur, riz semi-complet, légumes verts légers.

Jeudi et Vendredi :

  • Petit-déjeuner : Tartines de pain complet avec miel, œuf à la coque, verre de jus de pomme.

  • Déjeuner : Filet de dinde, pommes de terre vapeur, haricots verts, sauce soja légère.

  • Collation : Petite collation énergétique (barres ou fruits secs en petite quantité).

  • Dîner : Omelette aux légumes faciles à digérer, bol de soupe légère, eau minérale.

Samedi (veille du trail) :

  • Petit-déjeuner : Muesli avec lait de riz, banane coupée en tranches.

  • Déjeuner : Riz complet ou pâtes complètes avec légumes légers cuits à l’eau.

  • Collation : Petite collation comme compote de fruits ou un smoothie.

  • Dîner (dernier repas) : Plat léger de pâtes avec une petite quantité de fromage frais, éviter tout excès de sel.

En suivant ce plan alimentaire simple et testé par de nombreux sportifs de haut niveau, vous assurez à votre organisme une préparation optimale et une réserve glucidique suffisante pour réussir votre trail en toute confiance.

Le repas que vous consommez la veille de votre trail est déterminant pour atteindre vos objectifs sportifs. Il doit être soigneusement adapté afin d’optimiser votre stock énergétique sans alourdir inutilement votre organisme. Il est crucial d’écouter son corps et de choisir des aliments faciles à digérer pour garantir une performance optimale le lendemain.

Importance du dîner pré-course

Le dîner précédant la course joue un rôle fondamental dans votre régime alimentaire d’avant-trail. Son objectif est de recharger au maximum vos stocks de glucides, indispensables pour fournir à votre corps l’énergie nécessaire tout au long de l’épreuve. À ce stade, il est important d’éviter toute nouvelle habitude de consommer des aliments que vous n’avez pas eu le temps de tester à l’entraînement. Privilégiez une alimentation adaptée à vos besoins spécifiques et évitez les aliments trop riches ou trop lourds pour préserver votre digestion.

Menu idéal pour la veille d’un trail (exemple concret)

Voici un exemple concret de menu parfaitement adapté pour optimiser votre repas pré-trail :

  • Entrée : Une petite portion de légumes cuits (carottes, courgettes), avec un filet d’huile d’olive pour l’apport en minéraux essentiels.

  • Plat principal : Pâtes al dente ou riz semi-complet accompagnés d’une protéine maigre comme un filet de poulet grillé ou un poisson blanc cuit vapeur.

  • Dessert : Un fruit frais comme une banane ou une compote légère, pour compléter l’apport en glucides.

Pensez également à bien vous hydrater, idéalement avec de l’eau plate ou une boisson énergétique adaptée au sport d’endurance.

Aliments à éviter absolument à ce stade

La veille de votre course, certains aliments doivent absolument être exclus de votre repas afin de prévenir toute gêne digestive ou baisse de performance. Évitez notamment :

  • Les aliments riches en fibres (légumineuses, légumes crus, fruits secs).

  • Les aliments gras (fromages riches, viandes grasses).

  • Les aliments très sucrés ou boissons chocolatées, qui peuvent perturber votre digestion et provoquer des fluctuations énergétiques.

  • Toute grande quantité d’aliments pouvant alourdir inutilement votre poids de corps.

En suivant ces conseils simples et pratiques, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour réussir votre trail dans les meilleures conditions.

Le petit déjeuner est souvent qualifié de repas le plus important de la journée, et cela est d’autant plus vrai lorsqu’il précède une course de trail. Ce repas doit répondre à plusieurs objectifs : reconstituer vos réserves de glycogène, offrir une source d’énergie stable et éviter toute sensation de lourdeur ou de trouble digestif au moment du départ. Il ne faut jamais oublier qu’un mauvais petit déjeuner peut peser lourd, tant sur le système digestif que sur vos performances.

Un petit déjeuner complet et digeste : exemples concrets

Votre repas du matin doit contenir principalement des glucides complexes, une petite quantité de protéines, très peu de matières grasses et surtout des aliments faciles à digérer. Voici quelques idées concrètes :

  • Porridge : préparé avec des flocons d’avoine, du lait végétal ou de l’eau, une touche de miel et quelques rondelles de banane.

  • Muesli maison : à base de flocons, graines et fruits secs en petite quantité, accompagné de yaourt nature ou d’un laitage végétal.

  • Tartines : pain complet avec un peu de confiture ou de miel, ou encore une compote sans sucre ajouté en accompagnement.

Évitez les aliments gras, les produits chocolatés, ou tout laitage que vous n’avez pas l’habitude de consommer à l’entraînement, car cela pourrait entraîner un inconfort digestif. Tester ce petit déjeuner en amont, lors d’une sortie longue ou d’un marathon d’entraînement, permet de valider sa composition.

Timing : quand prendre son petit déjeuner avant la course ?

Il est recommandé de prendre votre petit déjeuner 3 heures avant le départ afin de laisser le temps au corps de digérer correctement. Cela limite les risques de troubles digestifs et permet de stabiliser la glycémie. Si la course est très tôt le matin, anticipez en vous levant plus tôt ou mangez un repas plus léger. Un exemple adapté : une compote, un petit pain complet avec du miel, un thé ou une boisson chaude légère.

Cas particuliers : quand vous ne pouvez pas contrôler le petit déjeuner (hébergement, départ très tôt…)

Dans certains cas, notamment lors de trails en pleine nature ou en hébergement collectif, il peut être difficile d’avoir la main sur la composition de votre petit déjeuner. Dans ce cas, il existe des alternatives comme le Gatosport, une préparation énergétique conçue spécialement pour les coureurs. Facile à transporter, à préparer à l’avance, et surtout testée à l’entraînement, elle peut remplacer efficacement un repas du matin classique.

Enfin, n’oubliez pas que chaque coureur est unique : la meilleure stratégie consiste à tester votre routine alimentaire à l’entraînement pour valider ce qui vous convient, sans improviser le jour J. Prévoir son petit déjeuner avec autant de soin que ses chaussures de trail ou ses snacks énergétiques est un gage de réussite.

Connaître le bon timing alimentaire avant un trail est aussi important que le choix des aliments eux-mêmes. Un repas bien composé mais mal programmé peut peser lourd sur votre digestion et ruiner vos efforts. Il est donc essentiel de prévoir un plan nutritionnel précis pour garantir un apport optimal en glucides sans alourdir votre estomac au moment du départ.

Timing des repas principaux

Le dernier repas principal, généralement le petit déjeuner du jour de la course, doit être pris environ 3 heures avant le départ. Ce timing permet à votre organisme de digérer correctement les aliments et d’éviter toute sensation de pesanteur pendant l’effort. C’est un moment stratégique pour reconstituer vos réserves de glycogène, notamment via des aliments riches en glucides complexes comme du pain complet, du muesli ou de la pomme de terre vapeur.

N’oubliez pas : ce n’est pas le jour de la course qu’on teste quelque chose de nouveau. Si vous avez l’habitude de consommer un certain type de petit déjeuner à l’entraînement ou avant un marathon, conservez cette routine. Ne vous laissez pas tenter par un aliment à la mode dont vous n’avez pas testé la composition au préalable.

Timing des collations avant le départ

Si votre petit déjeuner a été pris tôt, ou si vous ressentez une légère faim à l’approche du départ, il est possible d’ajouter une petite collation énergétique 30 à 45 minutes avant la course. Cette collation doit être légère et à base de glucides simples : une demi-banane, une petite compote de fruit, un gel énergétique ou une barre testée à l’avance sont d’excellentes options.

Évitez les aliments trop riches, trop gras ou à digestion lente : ils peuvent provoquer une sensation de lourdeur ou des troubles digestifs, et nuire à vos performances. Chaque kilo de poids de corps compte en trail, surtout sur les longues distances, alors inutile de trop compter ou de surcharger votre estomac : l’objectif est d’avoir une énergie disponible, rapide à mobiliser, sans peser.

En résumé, bien manger avant un trail, c’est aussi bien choisir le moment pour le faire. Respecter ces plages horaires permet d’aborder votre course l’esprit léger, le pied sûr et l’estomac serein.

Dans le cadre d’une bonne préparation nutritionnelle avant une course de trail, les snacks et collations jouent un rôle crucial. Ils viennent compléter les repas principaux en assurant un apport supplémentaire en glucides de qualité, sans alourdir l’estomac. Bien choisis, ils permettent de maintenir un niveau d’énergie stable jusqu’au moment du départ. Mal sélectionnés, ils peuvent en revanche devenir pesants, voire contre-productifs.

L’importance des snacks énergétiques

Les collations pré-course doivent être pensées comme des carburants express : elles rechargent rapidement vos réserves glucidiques sans provoquer de gêne digestive. Un snack bien adapté ne doit pas peser sur l’estomac, ni bousculer votre digestion. Il est également utile si votre dernier repas remonte à plusieurs heures ou si vous ressentez une légère faim avant de prendre le départ.

Liste de snacks pratiques et efficaces

Voici quelques exemples de collations faciles à consommer, riches en glucides, testées et validées par les traileurs :

  • Banane bien mûre : douce pour le système digestif, source de glucides simples.

  • Compote de fruits sans sucres ajoutés : digeste et pratique à emporter.

  • Gels énergétiques : à consommer uniquement si vous les avez testés à l’entraînement.

  • Barres énergétiques maison : à base de flocons d’avoine, de miel, de fruits secs doux et de graines.

  • Pain d’épices ou mini tranche de cake sportif : source rapide d’énergie, à tester en amont pour éviter les surprises.

Snacks à éviter avant de courir

Oublie les aliments trop gras ou riches en fibres : ils sont souvent trop longs à digérer et peuvent provoquer un inconfort, voire des troubles digestifs. Évite également les barres chocolatées industrielles, les viennoiseries ou les aliments à la composition floue. Ce n’est pas le moment d’expérimenter un nouveau produit ou de suivre un régime dissocié.

Si tu vises une performance optimale, pense à tester chacun de ces aliments lors d’un entraînement préalable. L’objectif est d’arriver sur la ligne de départ avec un système digestif serein, des réserves d’énergie bien remplies et aucune sensation de lourdeur. N’oublie pas : ce que tu manges avant une course a un impact direct sur ton résultat final !

L’hydratation joue un rôle tout aussi crucial que l’alimentation dans la préparation d’une sortie trail. Elle intervient dans la régulation de la température corporelle, le bon fonctionnement musculaire, et la digestion des aliments riches en glucides. Un bon plan hydrique complète parfaitement votre stratégie nutritionnelle et maximise vos performances.

Comment s’hydrater efficacement avant un trail ?

L’objectif est de commencer votre course bien hydraté, sans excès ni carence. Il ne suffit pas de boire un grand verre d’eau juste avant le départ : l’hydratation est un processus qui commence plusieurs jours à l’avance. Les jours précédant la course, veillez à boire régulièrement, par petites quantités, sans attendre d’avoir soif. Une hydratation régulière favorise l’absorption des nutriments, l’élimination des déchets métaboliques, et une meilleure gestion de votre poids corporel.

Boissons à privilégier

  • Eau plate ou eau minérale : la base d’une bonne hydratation, idéale pour accompagner les repas riches en glucides.

  • Boissons isotoniques : utiles pour reconstituer les réserves de sels minéraux et prévenir les crampes musculaires.

  • Tisanes douces ou bouillons légers : intéressants pour leur apport en minéraux, notamment la veille d’un trail long ou d’un ultra.

Attention toutefois à la consommation excessive de café ou de boissons sucrées, qui peuvent déséquilibrer votre apport total en liquide et nuire à l’absorption hydrique. Si vous suivez un régime dissocié ou hypoglucidique, l’eau joue un rôle encore plus important pour compenser la perte de poids temporaire due à la restriction glucidique.

Erreurs courantes à éviter en matière d’hydratation

  • Boire trop d’un coup juste avant le départ : cela surcharge l’estomac et peut provoquer des troubles digestifs.

  • Oublier de s’hydrater pendant les repas riches en glucides complexes : une erreur qui limite l’efficacité de la recharge glycogénique.

  • Négliger l’hydratation les jours précédents, en pensant que tout se joue la veille ou le matin de la course.

En résumé, bien s’hydrater ne consiste pas à boire en grande quantité à la dernière minute, mais à intégrer intelligemment cette habitude dans votre programme d’entraînement et d’alimentation. C’est un réflexe essentiel pour tout coureur, du trail court à l’ultra, pour atteindre ses objectifs sans alourdir l’organisme.

Lors d’un trail, rien n’est plus frustrant que de devoir ralentir ou s’arrêter à cause de troubles digestifs. Crampes, ballonnements, nausées ou lourdeurs d’estomac peuvent ruiner des semaines de préparation. Pourtant, ces désagréments sont souvent évitables grâce à une alimentation bien pensée en amont.

Les causes fréquentes des troubles digestifs pendant le trail

La plupart des troubles digestifs proviennent d’une mauvaise gestion alimentaire, tant en termes de choix d’aliments que de timing ou de quantité. Parmi les erreurs les plus fréquentes, on retrouve :

  • La consommation d’aliments trop gras ou riches en fibres juste avant la course (légumineuses, aliments frits, sauces lourdes).

  • Un repas trop copieux ou trop proche du départ, qui surcharge le système digestif.

  • L’ingestion d’aliments ou de boissons non testés à l’entraînement.

  • Un apport en glucides mal réparti, provoquant un pic glycémique suivi d’une chute d’énergie, et donc un inconfort.

Comment prévenir efficacement ces troubles ?

Pour éviter les désagréments digestifs, voici quelques conseils clés à intégrer à votre plan alimentaire :

  • Privilégiez les glucides complexes (riz semi-complet, pâtes al dente, pommes de terre vapeur, muesli maison) et limitez les aliments à index glycémique élevé juste avant la course.

  • Adaptez les quantités : inutile de consommer un total calorique trop important la veille ou le matin même. Mieux vaut manger un repas équilibré et digeste que de trop remplir son estomac.

  • Respectez le timing alimentaire : prévoyez votre dernier repas environ 3 heures avant le départ, et une petite collation énergétique 30 à 45 minutes avant si nécessaire.

  • Hydratez-vous régulièrement, en évitant les boissons gazeuses ou trop sucrées, qui peuvent provoquer ballonnements ou reflux.

  • Testez tous vos aliments à l’entraînement, y compris les snacks et les boissons utilisées pendant l’effort.

Optimiser son alimentation, c’est aussi écouter les signaux de son corps, adapter ses habitudes en fonction des ressentis, et garder en tête qu’un bon confort digestif peut faire toute la différence dans la réussite d’un trail, qu’il soit court ou longue distance.

Nos Conseils complémentaires pour performer lors de votre trail

Bien manger avant un trail est essentiel, mais pour optimiser vos performances du début à la fin de l’épreuve, il faut également penser à l’alimentation pendant la course, ainsi qu’à la récupération après l’effort. Ces deux phases sont souvent négligées, pourtant elles conditionnent directement la réussite de votre sortie et la qualité de votre récupération.

Gestion de l’effort et alimentation pendant la course

Pendant un trail, notamment sur les formats de plus de 90 minutes, il est indispensable d’assurer un apport régulier en glucides. Votre stock total de glycogène étant limité, il faut le reconstituer progressivement pour éviter la baisse d’énergie, la fatigue musculaire ou les troubles de la concentration.

Les aliments à privilégier pendant l’effort :

  • Gels énergétiques ou boissons isotoniques riches en glucides simples.

  • Compotes nomades sans sucres ajoutés.

  • Barres énergétiques faciles à mâcher et digérer, avec une composition testée à l’entraînement.

  • Banane ou petits morceaux de fruits secs doux, à condition de les avoir testés.

L’idéal est de consommer environ 30 à 60 g de glucides par heure, en fonction de votre poids total, de la durée de l’effort et de votre tolérance digestive. Fractionnez les apports pour éviter toute surcharge, et accompagnez toujours ces aliments d’une bonne hydratation.

Nutrition après l’effort : favoriser la récupération rapide

La phase de récupération est une fenêtre stratégique pour rééquilibrer les pertes subies pendant l’effort. Dans les 30 à 60 minutes suivant la fin du trail, vous devez consommer un mélange d’aliments riches en glucides et en protéines pour :

  • Reconstituer les réserves de glycogène.

  • Réparer les fibres musculaires endommagées.

  • Réduire l’inflammation et favoriser la régénération cellulaire.

Exemples d’aliments post-course :

  • Smoothie banane-lait végétal-flocons d’avoine.

  • Sandwich pain complet – œuf dur – tranche de fromage frais.

  • Yaourt nature ou boisson de récupération riche en glucides et protéines.

Hydratez-vous aussi généreusement avec de l’eau minérale ou une boisson de récupération, pour compenser les pertes hydriques et minérales. Votre récupération totale sera meilleure si votre nutrition post-effort est bien pensée.

Adopter une stratégie nutritionnelle complète, avant, pendant et après le trail, permet de profiter pleinement de l’épreuve et d’enchaîner les entraînements ou compétitions sans perte de performance.

Notre avis

Bien se préparer à un trail, c’est aussi savoir quoi manger, quand, et comment. Une alimentation optimale avant un trail repose sur des choix d’aliments adaptés, riches en glucides complexes, faciles à digérer, et répartis avec précision dans le temps. Cette stratégie ne se limite pas à un repas la veille : elle s’anticipe sur plusieurs jours, voire semaines, pour permettre à l’organisme de constituer un stock total de glycogène suffisant.

Voici les points clés à retenir :

  • Augmentez progressivement les glucides complexes dans les jours précédant la course (pâtes, riz, pommes de terre, muesli…).

  • Préférez un dîner digeste la veille, sans excès d’aliments gras ou riches en fibres.

  • Optez pour un petit déjeuner énergétique, équilibré et testé à l’entraînement.

  • Respectez les bons timings alimentaires : dernier repas 3h avant la course, petite collation 30 à 45 minutes avant si besoin.

  • Hydratez-vous régulièrement avec des boissons adaptées, sans attendre d’avoir soif.

  • Pendant l’effort, alimentez-vous avec des snacks énergétiques testés et faciles à consommer.

  • Après la course, misez sur des aliments riches en glucides et protéines pour une récupération rapide.

Enfin, n’oubliez jamais que chaque coureur est unique. Ces conseils sont des repères, mais écouter son corps reste la règle d’or. Tester les aliments, adapter les quantités, noter vos ressentis : tout cela vous aidera à construire une routine nutritionnelle parfaitement ajustée à votre profil et à vos objectifs. L’alimentation n’est pas une formule magique universelle, mais une composante essentielle de votre réussite sur les sentiers.

Sur Sentier du Trail, notre mission est de vous accompagner avec des conseils concrets et éprouvés, pour que chaque course soit une aventure vécue dans les meilleures conditions.

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